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La Salle Coudurier a été fondée par son premier maître d’armes, Alexandre Coudurier (1869–1947) en 1886. Son fils, Louis-Maurice Coudurier (1894–1976), a herité de la salle à la mort de son père. Maître Jean-Pierre Pinel de la Taule a acheté la salle en 1971. Monsieur Claude Coudurier, fils de Louis-Maurice Coudurier, est encore Président de la salle; c’est un escrimeur très puissant.
Une petite histoire de la salle extraite des archives de Maître de la Taule:
La Salle d’Armes Coudurier, située 6 rue Gît-le-Coeur à Paris dans le 6ème Arrondissement, a d’abord été le Cercle Saint André des Arts, présidé par Monsieur Voisin (agent de change). En 1893 Alexandre Coudurier, alors Prévôt chez Kirchoffer dont la Salle était Place Saint Michel (dans l’appartement occupé actuellement par les Laboratoires Glomaud) prend la succession de Maître Mojard (de la Garde Républicaine) employé par Le Cercle.
Jusqu’en 1894, où le Cercle Saint André des Arts ayant été dissous, Alexandre Coudurier avait repris la Salle á son nom. Un bonheur ne venant jamais seul, son fils Louis Maurice Coudurier vient au monde le 21 Août 1894.
A partir de 1896, Professeur d’Escrime a l’Ecole Alsacienne, ses élèves continueront á faire de l’Escrime á la Salle d’Armes de la rue Git le Coeur.
Vers 1912, son fils ayant terminé ses etudes secondaires á l’Ecole Alsacienne, commence á donner des leçons á la Salle, car rien ne l’interesse, que l’escrime. Il est Professeur de l’Academie d’Armes en 1913.
Les élèves viennent nombreux, dont le plus marquant sont le Professeur Paul Lecene, chirurgien en chef de l’Hospital Saint Louis, qui mourra en 1929 victime de son dévouement en operant une malade contagieuse. Messieurs Jean et Louis Dollfus anciens élèves de L’Ecole Alsacienne (don’t le pére est propriétaire du Domaine de Lismara en Algérie).
La Guerre de 1914 viendra interrompre cette heureuse progrétion, car le Pére et le fils sont mobilizes; le Pére âgé de 45 ans, dans l’Armée territoriale en 1915; le fils classe I4, après quelques mois d’instruction, dans la Cavalerie (6eme cuirassiers) est au front… dans les tranchées.
Alexandre Coudurier, demobilize en 1917, rouvre la Salle, mais il y a beaucoup d’absents, et la remise en train est difficile. Maurice fait de l’occupation en Allemagne jusqu’en Septembre 1919. Enfin demobilize, il passé en 1920 le concours pour l’enseignment de l’escrime dans Lycées et Colléges, degree supérieur oú il est reçu 4eme. D’abord nommé au Lycée Charlemagne, puis en Novembre 1935, Professeur Titulaire au Lycée Louis-le-Grand, oú une classe prepare des élèves á Polytechnique. Les notes d’Escrime comptant avec un coefficient intéressont, les élèves sont nombreaux á la Salle d’Armes, ce qui devient une pépinière d’élèves pour la Salle de la rue Git le Coeur.
En Septembre 1947, décès de Maître Alexandre Coudurier. Maurice Coudurier doit faire face á toutes les tâches jusqu’en 1971, oú il cede la Salle aux Maître Cazotte et de Pinel.
In Memoriam Maurice Coudurier 1886–1986
“La culte de nos ancêtres est la prolongation des relations socials terrestres á l’au-delá, c’est la determination de notre destin.”
Il convenait de rappeler cette devise incomparable qui a imprégné la terre depuis ses origins, á la fin de cette commémoration du Centenaire de la salle Coudurier, fête anniversaire de 24 Mai 1886.
Vivre pendany plus de six heures au present dans la plus ancienne salle d’armes de Paris 6 Rue Gît-le-Coeur, est un passé trop souvent ignore de nos Maîtres d’Armes et escrimeurs, une experience merveilleusement vécue dans l’athmosphère du cliquetis des armes dans ses mélodieuses murailles du passé. Ce fut la toile de fonds du décor planté, armes anciennes et cuirasses, anciens tableaux de Maîtres d’Armes témions du patrimone familial de nos aïeux, en particular des trios générations des Maîtres Coudurier. Ne pas dégénérer de nos aïeux, voilà donc la première obligation qui s’imposait á cette honorable société de famille, dirigée par le talentueux et distingue Maître de Pinel de la Taule, artisan-artiste de futures générations d’escrimeurs.
En réalitié, il suffit aux descendants de nos illustres Maîtres d’Armes, de ne pas déchoir de leur rang, de nonner l’impression qu’ils perpétuent la glorie ancestrale, en maintenant aujourd’hui un acqui, en leur rendant fidélité dans le souvenir et l’exemple reçu.
La civilisation est une longue mémoire, certes. On ne saurait faire modene sans s’appuyer du passé qui contient les germes de l’avenir, l’assimilation du passé est la condition première de tout avenir, et la perte de la mémoire historique est le signe de la barbarie. C’est quand on a perdu cette mémoire que l’on s’acharne á tout détruire avec la prétention de tout recommancer sur le vide, comme si rien de valable et durable n’avait été fait avant. La predominance d’un tel esprit est le signe, non seulement de la decadence, mais de la regression.
S’il eut fallu construire le canevas au portrait de Maître Maurice Coudurier qui fut mon Maître dans les années 1950, conformément aux modèles fournis par nos ancêtres, c’est tout d’abord dans ce Compte-Franc de Bourgogne au travers de ses origins terriennes que nous devrions commencer. C’est dans cet environnememnt qui en forme notre empriente morphologique et son cadre naturel á la fois sauvage, tender et violent du pays, que la tradition, toute de force latente et spirituelle est née.
N’est ce pas á ces contrastes que nous devons tant de paysages d’allure et de tons different phénomène de mimétisme caractérielle de passions, de tenacité, de courage et constance, quelque chose de secret dans le franc regard et de mystique dans l’âme.
Voilá bien les signes essentiels des homes qui naquirent á la suite de tant d’inversions et de lutes et c’est de ce terrain de Bourgogne, que sortirent nos trios génèrations Coudurier.
La transformation de leur personnalité est expliquée par l’action d’une force intérieurs, ce qui explique et constitute l’essence même (esse) de l’etre humain. C’est sur tout celà que repose la tradition que Maître Lacaze a si hautement souligné dans son panégírique, serti comme un diamant sur un écrin qu’est la plus ancienne salle d’armes de Paris et unique dans son état d’espirit et oú la tradition se transmet ce maniére très vivante, passionée en puissance et en actes, cette capacité de determination, d’une génération á l’autre et don’t la salle Coudurier en a la garde et la charge.
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Cette site du Web n'est pas officiel, mais realizée par Ken Mondschein qui était un élève a la salle en 2007 et 2008 (et pour qui la salle sera toujours en coeur). Autant, tous les infos sont venu des archives de la salle ou de la bouche de M. de la Taulle soi-même.